Gaston CHAISSAC (1910-1964)

• 1910
Naissance de Chaissac à Avallon.
• 1923
Il entre en apprentissage comme marmiton.
• 1926
Il s’installe avec sa mère à Villapourçon où sa sœur est postière.
• 1931
Mariage de sa sœur et décès de sa mère
Il continue à exercer divers métiers dont celui de cordonnier.
• 1932
Il participe à une fête druidique qui comptera beaucoup pour lui.
• 1936-1937
Deuxième séjour parisien chez son frère, qui demeure rue Henri Barbusse, dans le même immeuble que les artistes Otto Freundhch et Jeanne Kosnick-Kloss qui lui ouvrent leur atelier et l’initient à la peinture et au dessin. Ils lui « révèlent » son destin d’artiste, et l’encouragent à créer.
• 1938
Part au sanatorium de la Musse a Arnières dans l’Eure, où il peut peindre. Les Freundhch lui organisent sa première exposition personnelle à la Galerie Gerbo à Paris Marie Cuttoli. Gilles de la Tourette, les Gleizes, s’intéressent a lui. Débute une correspondance avec les Gleizes.
• 1940
Travaille à l’atelier de cordonnerie.
Masques, flammes, visages et dentelles apparaissent dans ses œuvres.
À l’occasion d’une exposition qu’il a organisée à la cité, il fait la connaissance de
Camille Guibert qui deviendra sa femme.
• 1941
Décès a l’âge de quarante-deux ans de son frère aîné.
• 1942
Il apprend qu’il va être père. Sur les conseils de Freundlich, il s’installe a Saint-Remy-de-Provence où l’accueillent le peintre Albert Gleizes et sa femme Juliette Roche qui lui trouvent un emploi chez leur bourrelier. Il fréquente l’atelier de Gleizes, se lie d’amitié avec Marie et Charles Mauron et surtout André Bloc qui deviendra son soutien permanent dans le milieu artistique.
• 1943
Otto Freundlich, juif allemand, est arrêté le 23 février et meurt en déportation.
Sa femme, institutrice, est nommée à Boulogne (Vendée).
Expose à Paris à la Maison des Intellectuels, grâce, une fois de plus,
à Jeanne Kosnick-Kloss. Succès d’estime. André Lhote incite Jean Paulhan à aller voir ce «Klee spontané».
• 1944
Expose au Salon des Indépendants où il est remarqué par Queneau qui entame avec lui une relation épistolaire. Commence a peindre des bouquets abstraits, thème qui sera récurrent dans son œuvre.
• 1945
Explosion de la couleur. Expose au Salon des Indépendants et au Salon des
Surindépendants aux côtés de Atlan, Bloc, Bryen, Brauner, Cattiaux, Lefranc, Trouille...
Parution de son texte « Oasis fleuries » dans Pierre à Feu, revue éditée par Aymé Maeght.
• 1946
Début de la correspondance avec Jean Dubuffet, prévenu du travail de Chaissac par Paulhan.
C’est le début de l’art brut. Chaissac, qui se considère comme un peintre « rustique moderne », se voit embrigadé malgré lui dans l’art brut, alors qu’il se considère comme un surréaliste. Participe au 1er Salon des Réalités nouvelles avec Picabia. Magnelli, Herbin, Leppien, Bryen, Delaunay, Freundlich, Jeanne Kosnick- Kloss, Gleizes…
Michel Ragon préface « Les contes du petit tailleur de cuir ».
• 1947
Expose à Paris à la galerie l’Arc-en-Ciel et à Nantes à la galerie Michel Columb.
Le catalogue est préfacé par Dubuffet. Il correspond avec Camille Bryen, Louis Cattiaux, Robert Giraud... Il refuse les propositions d’exposition d’André Maeght. Jean L’Anselme publie une lettre de Chaissac dans le numéro 2 de sa revue Peuple et Poésie.
• 1948
Voyage de Chaissac à Paris où il visite l’exposition « Les artistes autodidactes » à la galerie L’Arc-en-Ciel où il remarque les dessins de Jean L’Anselme. Il y fait la connaissance de Michel Ragon. Chaissac s’installe à Sainte-Florence où sa femme est nommée institutrice.
Visite de Dubuffet. Peu après, l’isolement commence. Chaissac refuse les Contrats et ne veut pas jouer les paysans de Paris. La critique l’oublie ou presque. André Bloc et sa revue Art d’Aujourd’hui le soutiennent. Dans cet isolement Chaissac crée énormément.
• 1951
Parution d’« Hippobosque au bocage», recueil de lettres réunies par Dubuffet et publié avec la complicité de Paulhan chez Gallimard, dans la collection «Métamorphoses».
• 1952
Introduction de l’écriture dans ses peintures à l’huile. Il commence la réalisation des objets. Les publications se multiplient.
• 1954
Chaissac organise sa propre exposition dans la salle inoccupée de l’école publique de Sainte Florence.
• 1955
Il réalise de nombreux collages.
• 1956
Séjourne chez Dubuffet à Vence. Rencontre avec Alphonse Chave, directeur de la galerie des Mages. Robert Doisneau réalise un reportage photographique sur Chaissac
• 1959
Visite de Pierre Boujut, directeur de la revue La Tour de Feu. Les totems se multiplient.
• 1960
Participe à l’exposition « Art graphique naïf » à la galerie La Proue à Bruxelles.
• 1961
La galeriste Iris Clert, sur les conseils d’André Bloc, rend visite à Chaissac. C’est la fin de l’isolement. Début des collages en papiers peints.
• 1963
Les expositions se multiplient. Iris Clert lui consacre une deuxième exposition personnelle. Arne Ekstrom y découvre les œuvres de Chaissac Après bien des péripéties, il lui organisera, avec son associé Daniel Cordier, une grande exposition a New York l’année suivante.
• 1964
La télévision allemande tourne un court métrage sur Chaissac à partir du livre de Gilles Ehrmann. Si sa réputation grandit, sa santé devient de plus en plus précaire.
Le 7 novembre il meurt à l’hôpital de la Roche-sur-Yon. Il est enterré à Vix.

Gaston CHAISSAC (1910-1964)

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